Les vagues de chaleur mettent l’informatique en danger, selon GlobalData
Par Jean-Luc DOUMONT – DOUMONT 360 (Relations publiques et gestion de crise)
GlobalData annonce que « la hausse des températures, comme celle qu’a connue l’Europe cette semaine, n’est pas une bonne nouvelle pour nos systèmes informatiques ».
« Les centres de données, qui constituent le « cerveau » de nombreux systèmes informatiques d’entreprise, ne peuvent fonctionner efficacement qu’entre certaines températures (généralement entre 15 °C et 32 °C). Au-delà, il y a un risque élevé de surchauffe, ce qui signifie, au mieux, une latence réduite et des pannes mineures, et au pire des pannes et des temps d’arrêt prolongés pour les clients. Alors que l’Europe a atteint des sommets de 40 °C, c’est bien dans la zone de danger. Étant donné que le changement climatique entraînera des événements météorologiques extrêmes plus fréquents, les pannes de centres de données comme celle subie par Google Cloud deviendront également de plus en plus courantes », souligne Sarah Coop, analyste thématique chez GlobalData.
Le COVID-19 a forcé de nombreuses entreprises à migrer vers l’infonuagique, qui repose généralement sur des centres de données, cette technologie est devenue indispensable aux opérations commerciales. L’adoption de cette technologie devrait plus que doubler d’ici 2030, GlobalData prévoit d’ailleurs que le marché des centres de données atteindra 948 milliards de dollars d’ici 2030, contre 466 milliards de dollars en 2020.
« De nombreuses entreprises sont désormais confrontées à des coûts supplémentaires pour refroidir les équipements pendant les vagues de chaleur, qui seront encore aggravées par la hausse des prix de l’énergie dans le cadre du conflit en Ukraine. Alors que les coûts peuvent être absorbés pour des vagues de chaleur ponctuelles, une solution à plus long terme est nécessaire, car les centres de données continuent de gagner en importance. Il est impératif que des systèmes de refroidissement efficaces soient achetés dans le cadre d’un centre de données, sinon les entreprises risquent de perturber les services des clients. De plus, ceux-ci devraient de préférence être alimentés par des énergies renouvelables et déployer des techniques d’efficacité énergétique », a conclu Sarah Coop.