par Jean-Luc Doumont – Doumont 360 (Relations publiques et gestion de crise)
Cette semaine, je prends le clavier, pour ne pas dire la plume, pour effectuer un retour sur la Semaine JIQ organisé par le Réseau Action TI. Dans une formule jumelant présentielle et virtuelle, l’organisation a réussi un tour de force en organisation, un événement d’une grande ampleur avec des sujets variés et instructifs tout en gardant une proximité avec ses participants… même en ligne !
Vous et moi, les réunions et colloques virtuels font partie désormais de notre quotidien. À l’instar de plusieurs d’entre eux où il manquait une approche de mitoyenneté avec les intervenants, le Réseau Action TI a réussi un tour de force en offrant une programmation variée et interactive où même les personnes en télétravail se sont senties interpellées par les conférenciers et par les sujets.
Passant de « L’informatique affective » aux relations gouvernementales et les TI jusqu’à l’Escouades Agile, les conférenciers ont amené leurs expertises dans un contexte d’échanges collectifs pour mieux outiller les professionnels des TI dans leurs tâches et exécutions quotidiennes.
Desjardins
Pour sa première allocution publique depuis 18 mois, Guy Cormier, président de Desjardins, a souligné l’importance de la JIQ comme étant l’événement le plus important dans l’est du Canada : « C’est un moment d’échanges, de découvertes, de sensibilisations et d’apprentissages », a-t-il mentionné dans son message d’introduction.
Pour ce dernier, la pandémie a été un accélérateur des tendances parce qu’en quelques jours, l’économie a basculé dans le télétravail : « En peu de temps, 75 % du PIB a été généré à partir de la maison ».
Guy Cormier a rappelé à plusieurs reprises que les TI sont là pour améliorer la qualité de vie des citoyens.
Un robot à quatre pattes
Pour Pomerleau, l’innovation technologique passera par des robots qui peuvent travailler sur des chantiers de construction. C’est en ce sens qu’un robot à quatre pattes a été présenté. Muni de cinq caméras et de capteurs de nuages de points, ce robot se déplace sur différents types de sols sans jamais rentrer en conflit avec qui que ce soit. De plus, ce robot est équipé d’un scanneur 3D pour la validité de certains projets de constructions.
Pour Étienne Gravel et Carolyne Filion de Pomerleau, ce robot a demandé deux ans de recherches : « Si la première année a été celle de l’apprentissage, la seconde année a permis de rendre ce robot 100 % autonome », ont-ils indiqué lors de leur conférence qui a suscité un vif intérêt.
L’Événement Cybersécurité
Pour terminer la semaine, L’Événement Cybersécurité a mis durant une journée l’accent sur les solutions opérationnelles et les enjeux auprès des entrepreneurs. Des intervenants comme In-Sec-M, Prompt, Cybereco ou encore le ministre Caire, tous ont mis sur la table leurs réflexions sur les enjeux du Québec face à la cybersécurité.
La journée s’est terminée par une vision prospective et des propositions pour des actions à poser collectivement afin d’accéder à un écosystème de confiance durable pour tous.