par Jean-Luc Doumont – Doumont 360 (Communication et gestion de crise)
Stratuscent, une jeune entreprise de Montréal spécialisée dans l’intelligence artificielle, a mis au point la première technologie au monde pour numériser l’odorat, en s’appuyant sur sa licence exclusive de brevets de la NASA.
L’entreprise a annoncé le lancement mondial d’un nouvel appareil intelligent. NOZE, le premier appareil de surveillance de la qualité de l’air alimenté par intelligence artificielle, constitue une première ligne de défense contre la transmission du coronavirus par voie aérienne.
« Le point essentiel à retenir de la pandémie de la COVID-19 est que les gens veulent, à juste titre, en savoir plus sur les espaces intérieurs qu’ils fréquentent », a souligné Stratuscent dans son communiqué de presse.
Lancée à un moment où les restrictions sanitaires sont en train d’être levées à travers le monde et les gens sont de plus en plus préoccupés par la qualité de l’air dans les espaces intérieurs partagés, la technologie derrière l’appareil NOZE est la première au monde à pouvoir suivre les marqueurs aériens (COV) émis par les personnes infectées par le coronavirus et la grippe, en plus de détecter un large éventail d’autres toxines couramment présentes dans l’air intérieur.
« Le point essentiel à retenir de la pandémie de la COVID-19 est que les gens veulent, à juste titre, en savoir plus sur les espaces intérieurs qu’ils fréquentent », a déclaré Karim Aly, directeur général de Stratuscent. « De la même manière que nous nous attendons à boire de l’eau propre et à manger des aliments propres, notre nouvelle normalité est celle où nous nous attendrons également à respirer de l’air pur, où que nous soyons. Conscients que notre technologie pourrait contribuer à apporter cette transparence, nous nous sommes efforcés à créer un produit qui pourrait être installé dans chaque maison, salle de classe, bureau et la plupart des autres espaces intérieurs. »
Actions concrètes
NOZE aide les gens à comprendre les caractéristiques de l’air qu’ils respirent, les tenant mieux informés et leur permettant ainsi de prendre des actions concrètes pour préserver leur santé et leur bien-être. Alimenté par l’intelligence artificielle, NOZE suit les indicateurs de coronavirus et de grippe aériens, surveille le risque de moisissure à l’intérieur et garde un œil sur neuf autres contaminants aériens pour fournir d’importantes informations sur la qualité de l’air intérieur.
Les algorithmes de NOZE quantifient ensuite, sur une échelle de 10 points, les risques liés au virus. Il s’agit d’une première ligne de défense dans les espaces intérieurs – allant du risque de transmission du virus (propagation) à la probabilité de présence du virus.
« De récentes preuves ont démontré que la transmission par voie aérienne, soit l’inhalation de gouttelettes aéroportées qui entrent dans l’air lorsqu’une personne infectée expire, parle, éternue ou tousse, est la principale voie de transmission du coronavirus. Le centre américain de contrôle et de prévention des maladies, l’Organisation mondiale de la santé et l’Agence de la santé publique du Canada ont tous reconnu que le coronavirus est transmis par voie aérienne. C’est pourquoi ils ont mis à jour leurs directives pour y inclure des recommandations sur la propagation par voie aérienne. Selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, les gens passent 90 % de leur temps à l’intérieur, où on estime que la transmission de la COVID-19 serait 20 fois plus élevée qu’à l’extérieur. Les particules de la COVID-19 sont également capables de se déplacer sur plus de 10 mètres et de rester infectieuses pendant des heures. Cela place la qualité de l’air sous les feux des projecteurs et fait de NOZE un outil essentiel pour surveiller la qualité de l’air que nous respirons dans les espaces intérieurs. NOZE permet de protéger les familles, les employés, les clients et les visiteurs des infections transmises par voie aérienne », mentionne l’entreprise dans le communiqué de presse émis aux médias.