Cybersécurité | KPMG a sondé les entreprises canadiennes sur l’après-pandémie
par Jean-Luc Doumont – DOUMONT 360 (Relations publiques et gestion de crise)
Dans un sondage effectué auprès de 250 entreprises de taille moyenne, on y apprend que seulement 56% d’entre eux ont élaboré un plan de cybersécurité complet et effectuent régulièrement des simulations.
Parmi les principales constations de ce sondage, on y apprend que :
- Près de 2 personnes sur 5 ont une cybersécurité profondément intégrée à tous les aspects de leur entreprise ;
- 51 % des entreprises externalisent partiellement ou cotraitent des fonctions de cybersécurité à un fournisseur de services de sécurité gérés ;
- 48 % prévoient consacrer jusqu’à 20 % de leur budget technologique à la cybersécurité au cours des 12 prochains mois ;
- Près des ¾ des entreprises se disent « bien protégées des attaques par rançongiciel » ;
- 86 % ont mis en œuvre ou planifient une authentification multifactorielle ou de l’authentification sans mot de passe pour l’accès aux données.
« Dans de nombreuses organisations, la sécurité est encore largement un sujet que l’on traite en aval plutôt qu’en amont des opérations. Lorsqu’une entreprise passe au nuage, adopte une nouvelle technologie et entreprend un projet de transformation, la sécurité doit jouer un rôle dès les premiers instants », souligne Hartaj Nijjar, associé, Cybersécurité, KPMG au Canada.
Il ajoute : « Depuis le début de la pandémie, on a observé une augmentation monstre des attaques par rançongiciels, ainsi que des attaques par hameçonnage et par piratage psychologique en général. Notre sondage sur la cybersécurité révèle que 49 % des PME ont fait migrer certains de leur processus d’affaires vers le nuage pendant la pandémie (puisqu’il s’agissait de la priorité la plus pressante), tandis que 40 % ont investi dans d’autres mesures de protection des données. Cependant, la pandémie a également fait ressortir les risques liés aux tiers : les chefs de la direction ne se préoccupent pas seulement de protéger leurs propres frontières, mais cherchent aussi à comprendre comment ils pourraient s’exposer à des risques s’ils dépendent de tierces parties qui subissent des brèches de sécurité. D’un autre côté, ils ont besoin de s’associer à des tiers pour réaliser leur transformation et se préparer à un avenir numérique. »
Finalement, Guillaume Clément, associé, Cybersécurité, KPMG au Canada mentionne qu’« Avec le passage à l’infonuagique et au télétravail, la surface d’attaque est beaucoup plus vaste et difficile à protéger. On se retrouve aux prises avec des vulnérabilités relativement faciles à exploiter. Chacun devient une proie facile sans même le savoir, malgré d’importants investissements en cybersécurité. C’est pourquoi la sécurité des terminaux gagne de plus en plus en importance. »
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