OQLF : Bien présent pour préserver la langue francophone au cœur des TI
Par Jean-Luc Doumont – DOUMONT 360 (Relations publiques et gestion de crise)
Les termes liés au domaine de l’informatique et de la médecine sont de nouveau prédominants dans la liste des douze termes de l’année de l’Office québécois de la langue française (OQLF).
Tout comme en 2020, l’Office s’est employé, en 2021, à recenser et à diffuser une terminologie adaptée pour décrire la réalité changeante du télétravail ainsi que celle de l’épidémiologie.
Aux termes visant à mieux cerner la réalité de ces deux domaines s’ajoutent d’autres termes qui reflètent des tendances actuelles qui touchent et interpellent directement les Québécoises et les Québécois. La liste des douze termes est la suivante :
- défossilisation [protection de l’environnement];
- métavers [réalité virtuelle];
- nuagisation [informatique];
- partage d’écran [téléconférence];
- passeport vaccinal [santé publique];
- repas prêt-à-cuisiner [alimentation];
- surenchère immobilière [immobilier];
- tendance jardin [comportement de consommation];
- tourisme spatial [astronautique];
- travail en mode hybride [organisation du travail];
- vaccin à ARN messager [médecine];
- variant [virologie].
Vocabulaire de la sécurité informatique
Quelques semaines plus tôt, l’OQLF aproposé le Vocabulaire de la sécurité informatique, produit en collaboration avec l’institut Cogentas, le Secrétariat du Conseil du trésor et le Département d’informatique du cégep de Sainte-Foy.
Regroupant près de 200 définitions, ce vocabulaire permet de nommer avec justesse les concepts associés aux cyberattaques, aux vulnérabilités ainsi qu’aux moyens de protection existants. Il comprend des termes comme vulnérabilité logicielle, installation furtive, attaque par embuscade, logiciel espion, enregistrement de frappe et prime de bogues.
Selon Statistique Canada, seulement 55,6 % des personnes travaillant dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques au Québec employaient uniquement le français en 2016, ce qui représente une baisse de 9,3 % par rapport à 2006. Par la diffusion de ce vocabulaire, l’Office souhaite accroître l’utilisation du français dans les secteurs où le français est moins utilisé, notamment en rendant accessible une terminologie adéquate.
Mentionnons qu’en proposant des termes français dans des domaines comme celui de la sécurité informatique, l’Office souhaite accroître leur utilisation et ainsi répondre aux besoins les plus actuels en matière de terminologie. De cette façon, il contribue à la valorisation du français comme langue de communication dans ces domaines.